« En 1998, il m’a été proposé de m’occuper du ski nautique handi. Tout d’abord en tant que responsable français de la commission « Handicapés » au sein de la Fédération Française de Ski Nautique et Wakeboard, puis en 2000 comme président de la commission « Disabled » pour la Fédération Internationale de Ski Nautique et Wakeboard pour la région Europe & Afrique. Ce double rôle, bénévole, m’a pris beaucoup de temps, et était très passionnant.
Au niveau français, j’étais à la fois Responsable d’équipe, secrétaire, trésorier, formateur, organisateur de compétitions et aussi skieur. Alors qu’au niveau international, outre le rôle de président, je m’occupais de la planification des compétitions européennes et mondiales, ainsi que des modifications des règles du ski nautique en Europe, la validation des records des skieurs, accueillir les pays entrants dans la fédération internationale, gérer le site internet…
Ces activités m’ont fait voyager souvent : pour assister aux réunions internationales et pour participer aux compétitions tout autour de l’Europe et du Monde. Le rôle de skieur, agréable, aide à endurer celui plus demandant et fastidieux du travail et des comptes-rendus à faire après.
En 2004, on a essayé/lancé le téléski Wake sous l’impulsion de la Croatie… ça a plutôt été une bonne idée, quand on voit le succès de cette discipline de nos jours.
Aujourd’hui je ne m’occupe plus de la partie ski nautique à la fédération française, elle a été reprise par Delphine Le Sausse mais je suis toujours membre de la commission européenne. »
Le handicap a-t-il été un frein dans votre pratique ?
« Non, pas du tout. Les skis et les châssis sont assez légers pour pouvoir les transporter facilement, facile de rentrer dans le châssis. On est vraiment autonome. Beaucoup de clubs et de téléskis sont maintenant ouverts et accessibles aux skieurs/riders handis. Le matériel est moins cher qu’un fauteuil de sport… Même si des fois le lac peut être un peu loin… »
Un conseil pour celles et ceux qui débutent le paraski ?
« C’est un sport accessible pour beaucoup de monde. Il y a beaucoup de démos et de stages, en France, en Europe, pour pouvoir essayer.
De plus, il y a des places à prendre aux différents championnats tant en Europe qu’au championnat du Monde, qu’au championnat de France actuellement.
Le téléski-wake a même ouvert la catégorie paraWake Féminine cette année 2023»
Les évolutions souhaitées pour votre sport :
« Je souhaite qu’il y ait un maximum de monde qui ski. Avec l’essor du téléski nautique on peut rider à beaucoup, c’est convivial, c’est moins cher. Et marcher sur l’eau c’est toujours mieux que de rester assis et de rien faire. »
