Parasport : désigne les activités à destination de tous les handicaps (psychique/mental et physique).
Les pratiques handi : concernent les personnes atteintes de handicap physique et/ou sensoriel. Au sein des ces pratiques nous distingueront les pratiques assises et les pratiques debout car elles ne nécessitent pas le même matériel ni le même encadrement.
Les pratiques adaptées : concernent les pratiques à destination des personnes en situation de handicap mental et/ou psychique.
Le para ski et le para wake sont des disciplines à destination de personnes en situation de handicap. Ces disciplines peuvent prendre différentes formes (assis, debout, seul ou accompagné) en fonction du handicap qui touche l’individu pris en charge.
Au sein des pratiques para on distingue les pratiques handi à destination des personnes atteintes de handicap physique et/ou sensoriel et les pratiques adaptées pour les personnes atteintes de trouble psychique et/ou mental.
Que ce soit en para ski nautique ou en para wakeboard, les disciplines proposées sont les mêmes qu’en ski et wakeboard classique : saut, slalom, figues et combiné pour le ski tracté par un bateau et wakeboard en câble ou bateau. Par ailleurs, les activités à destination des personnes en situation de handicap ne se limitent pas seulement au para ski nautique et du para wakeboard pratiqué en compétition mais peuvent se décliner sous différentes formes de glisses, pour tous les niveaux.
Pour les débutants il existe en effet beaucoup de solutions possibles comme le départ à la barre en bateau, le départ avec un skieur/wakeboarder à côté du débutant ou une à deux personnes dans l’eau pour faciliter sa sortie de l’eau, des stabilisateurs de chaque côté de la planche de wakeboard ou du ski, la bouée tractée, le kneeboard… le tout dans un esprit de partage autour de notre sport !
Para ski nautique
Pour les pratiques assises, le matériel donc les skis, les coques/sièges et les planches est adapté selon la morphologie du pratiquant.
Pour les pratiques debout, on utilise généralement les mêmes équipements que pour les valides mais les skieurs choisissent de skier avec ou sans prothèse(s). Certaines pathologies peuvent toutefois nécessiter de réaliser des aménagements spécifiques et des adaptations plus ou moins importantes. Par exemple : un pratiquant qui a un problème avec un membre supérieur peut nécessiter une adaptation pour tenir le palonnier. Ces adaptations font au cas par cas.
Pour les déficients visuels, les équipements sont également identiques à ceux utilisés par les valides. En revanche, ils sont guidés par un autre skieur pendant l’épreuve de saut (attention, le guide ne peut pas franchir la rampe) et en slalom ils utilisent des signaux sonores au lieu de bouées. Ce signal sonore fonctionne grâce à une technologie appelée l’Audio Slalom Signal Generator (ASSG) et calcule l’angle de la corde afin de savoir quand le skieur a fait le tour de la bouée. Pour les pratiques de loisir, il est souvent conseillé que la personne soit accompagnée d’un autre skieur, pour évites les obstacles éventuels sur l’eau.
En ce qui concerne les pratiques adaptées, à destination des personnes en situation de handicap mental et/ou psychique, pour le moment il n’existe pas de compétitions. Néanmoins, ils peuvent être accueillis par les clubs pour pratiquer le si nautique. Ces activités ne nécessitent pas de matériel spécifique mais une attention particulière doit être accordée à l’appréhension du milieu pour ces pratiquants. Certains clubs accueillent déjà des personnes atteintes de trisomie 21 ou de déficience mentale et des personnes atteintes de trouble du spectre autistique.
La pratique est adaptée à chacun selon son handicap et les meilleurs se mesurent dans les différents championnats para. En compétition internationale, le slalom, les figures et le saut sont proposés aux déficients visuels, aux multi-plégiques (paraplégique et quadriplégiques) et aux amputés (jambe.s et/ou bras) avec plus ou moins d’adaptation au niveau du matériel. (IWWF)
En ce qui concerne le para ski nautique en compétition, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale, il existe également des catégories spécifiques :
Handicap au(x) bras
Catégorie A1
Catégorie A2
Amputé à une jambe
Catégorie L
Catégorie LP
Multi-plégie et amputé aux deux jambes
Catégorie MP1
Catégorie MP2
Catégorie MP3
Catégorie MP4
Catégorie MP5
Déficient visuel
Catégorie V1
Catégorie V2/V3
Handicap aux bras et jambe
Catégorie A/L1
Catégorie A/L2
La classification est réalisée par une équipe de classificateurs grâce à des tests. Un skieur éligible à plus d’une catégorie n’est autorisé à participer qu’à une seule catégorie dans chaque épreuve et soit skier dans la même catégorie pour toutes les épreuves auxquelles il participe.
Para wakeboard
Le wakeboard a également été adapté notamment avec l’apparition du sitwake. Les compétitions se déroulent avec plusieurs catégories en fonction du handicap qui touche les athlètes. En wake assis, le niveau de handicap est pris en compte. Les compétiteurs sont classés dans 4 catégories pour permettre à un rider avec un handicap plus lourd de rivaliser avec les autres.
Le résultat final est multiplié par un coefficient de compensation :
Personnes capables de marcher avec ou sans canne – coefficient 1
MP3 (handicapés des membres inférieurs avec abdominaux) – coefficient 1,2
MP2 (handicapés des membres inférieurs sans abdominaux) – coefficient 1,6
MP1 (Tétraplégique incomplet – handicapés des membres inférieurs sans abdominaux avec problèmes au membres supérieurs) – coefficient 2
La pratique debout existe également pour toutes celles et ceux qui n’ont pas besoin d’être assis. Ils peuvent pratiquer avec ou sans prothèse(s) en fonction de leur(s) atteinte(s). Certaines pathologies peuvent toutefois nécessiter de réaliser des aménagements spécifiques et des adaptations plus ou moins importantes. Par exemple : un pratiquant qui a un problème avec un membre supérieur peut nécessiter une adaptation pour tenir le palonnier. Ces adaptations se font au cas par cas.
Pour les personnes en situation de handicap mental et/ou psychique, la pratique adaptée se développe également, bien qu’il n’existe pas de compétition pour eux actuellement. Ce public peut toutefois être accueilli dans les clubs pour pratiquer le wakeboard. Comme en ski nautique adapté, ces activités ne nécessitent pas de matériel spécifique néanmoins une attention particulière doit être accordée à l’appréhension du milieu pour ces pratiquants. Certains clubs accueillent des personnes atteintes de trisomie 21 ou déficience mentale, et des personnes atteintes de troubles du spectre autistique.